Avocat, faut-il prendre un comptable ?

Lorsque l’on débute comme avocat, l’une des premières questions pratiques qui se posent est celle de la gestion comptable. Faut-il obligatoirement recourir à un expert-comptable traditionnel, ou une plateforme en ligne peut-elle suffire ? La réponse dépend essentiellement de votre statut : collaborateur ou installé à votre compte.

Collaborateur libéral : une comptabilité simplifiée

En tant qu’avocat collaborateur, vous relevez du régime des bénéfices non commerciaux (BNC). Vos obligations comptables se limitent à tenir un livre-journal de vos recettes et dépenses, à conserver vos justificatifs et à produire une déclaration fiscale annuelle (formulaire 2035). C’est une comptabilité simplifiée, très éloignée des contraintes rencontrées par les avocats qui exercent en société (SELARL, SELAS, SCP, etc.).

Autrement dit : vous n’avez pas besoin d’un cabinet comptable onéreux. Votre activité génère des flux simples (honoraires, rétrocessions, charges courantes), et tout peut être automatisé.

Les plateformes en ligne : une solution pratique et économique

Des solutions comme Indy permettent de gérer votre comptabilité en ligne, avec synchronisation bancaire, catégorisation automatique des dépenses, génération du livre-journal et édition de la 2035 en quelques clics. L’interface est conçue pour les professions libérales et particulièrement adaptée aux avocats collaborateurs.

Concrètement, vous connectez votre compte bancaire, l’outil enregistre vos opérations et vous les validez. Vous gagnez du temps, vous évitez les erreurs et vous n’avez pas à supporter les honoraires parfois élevés d’un expert-comptable classique. Pour un collaborateur, c’est amplement suffisant.

Quand envisager un expert-comptable ?

Le recours à un expert-comptable devient pertinent surtout si :

  • vous exercez en société (SELARL, SELAS, etc.) avec des obligations comptables plus lourdes,
  • vous employez du personnel,
  • vous engagez des opérations complexes (apports, cessions de parts, restructurations),
  • ou simplement si vous souhaitez un accompagnement stratégique en matière de gestion, fiscalité ou optimisation patrimoniale.

Mais au stade du collaborateur libéral, la simplicité doit primer.

Mon conseil pratique

Si vous êtes avocat collaborateur, une plateforme en ligne comme Indy suffit largement pour répondre à vos obligations comptables et fiscales. Vous maîtrisez vos coûts, vous automatisez vos tâches répétitives et vous gardez la main sur vos chiffres.

Et si vous souhaitez tester, vous pouvez utiliser mon code promo : https://www.indy.fr?promocode=REF_JFJYCJE3.

2 réflexions sur “Avocat, faut-il prendre un comptable ?”

  1. Analyse très juste, mais il ne faut pas négliger un point essentiel : la gestion comptable n’est qu’une partie de la vie d’un cabinet d’avocat. Même en collaboration libérale, disposer d’un accompagnement externe — qu’il soit comptable, administratif ou stratégique — peut rapidement devenir un vrai levier de sérénité.

    Les plateformes en ligne sont pratiques pour automatiser les tâches, mais elles ne remplacent pas le conseil personnalisé, notamment quand il s’agit d’arbitrer entre choix fiscaux, investissements ou développement d’activité.

    En somme, tout dépend du niveau d’autonomie et des ambitions de l’avocat : pour gérer le minimum légal, une solution digitale suffit ; pour optimiser, anticiper et sécuriser sa croissance, un accompagnement humain garde toute sa valeur.

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